11 mauvaises habitudes qui vous empêchent de devenir un Molière du contenu web

Le petit « buzz content marketing » du week-end sur Linkedin a porté sur la réconciliation des scientifiques et littéraires au service du bien nommé « ROI du contenu »… (merci Google). Car oui, si le contenu est passé du stade du « nice-to-have » à celui de « must-have », pour nous marketeur, cela signifique que nous devons donc passer par la case obligée de l’écriture – web. Donc celle consistant à parvenir toute à la fois à exprimer une idée en des termes simples, clairs dans une syntaxe grammaticale correcte et idéalement sans trop de fautes d’orthographes… Mais afin de passer ce premier cap, il nous faut surmonter LA difficulté première : l’angoisse de la page blanche. Le passage du « j’ai une idée de contenu » au « contenu publiable – publié » est donc un chemin pas toujours simple que,

    Le petit « buzz content marketing » du week-end sur Linkedin a porté sur la réconciliation des scientifiques et littéraires au service du bien nommé « ROI du contenu »… (merci Google). Car oui, si le contenu est passé du stade du « nice-to-have » à celui de « must-have », pour nous marketeur, cela signifique que nous devons donc passer par la case obligée de l’écriture – web. Donc celle consistant à parvenir toute à la fois à exprimer une idée en des termes simples, clairs dans une syntaxe grammaticale correcte et idéalement sans trop de fautes d’orthographes… Mais afin de passer ce premier cap, il nous faut surmonter LA difficulté première : l’angoisse de la page blanche. Le passage du « j’ai une idée de contenu » au « contenu publiable – publié » est donc un chemin pas toujours simple que, ayant moi-même éprouvé, j’ai appris à contourner notamment en listant quelques mauvaises habitudes prises dans la rédaction de mes posts. Les voici récapitulées pour vous. En espérant que cela vous aide vous aussi à vous plonger dans le grand bain du contenu web

    Ecrire sans faire de plan

    C’est un point essentiel. Vous devez faire un plan avant de commencer à écrire. Quand vous allez au restaurant, la première chose que le restaurateur fait est de vous donner un menu n’est-ce pas ? C’est bien la façon la plus simple, claire et directe pour lui comme pour vous de savoir ce que vous allez pouvoir manger, et à quel prix. L’approche est exactement la même en matière rédactionnelle. Si vous voulez attirer l’attention de votre lecteur, il faut absolument lui permettre en un clin d’œil de connaitre les points clés que vous allez aborder dans votre contenu. Et bien sur, pour vous (restaurateur/content marketer 😉 !!!) l’approche est la même : vous partez de l’idée que vous avez (en général une problématique sous forme de question) et vous apportez la réponse à cette question en structurant cette réponse (un peu comme le restaurateur qui doit d’abord avoir une idée précise des ingrédients dont il aura besoin pour sa recette, puis cuisiner son plat). Ce plan est essentiel. Pas de plan = pas de raisonnement structuré et pas de raisonnement structuré = perte de votre lecteur…

    Ecrire de longs paragraphes

    Pas de règles magiques sur ce point car la majorité des content marketers s’accordent pour dire qu’il faut de tout pour construire une audience : des articles longs, de fonds qui vont aider à vous positionner en leader d’opinion, mais aussi des articles plus brefs qui se lisent plus vite – ce que l’on appelle le « snack content ». Comme son nom l’indique, un contenu qui se consomme vite et bien. Le content bref est (en général) plus percutant. Plus droit au but. Et pour peu que vous ayez attiré l’attention de votre lecteur avec un titre original et que vous entrez rapidement dans le vif du sujet, votre contenu bref, sera lu jusqu’au bout. Un contenu rapide et simple à lire est un cadeau à vos lecteurs. Mais c’est souvent le plus difficile à faire pour l’auteur. Cela implique de très bien maitriser son sujet, avoir une idée précise que ce que l’on souhaite dire de même que les bons mots pour se faire. Le bon mix, oui. Mais qui s’acquiert, pour l’auteur, à force de pratique et d’entrainement.

    L’introduction

    Vous avez très peu de temps pour attirer vos lecteurs et faire en sorte qu’ils lisent votre article. Si vous n’êtes pas au rendez-vous de l’intérêt, vous les perdrez. L’utilisateur lecteur internet est très fugace. Il faut faire très vite et très bien si vous souhaitez qu’il vous accorde une attention soutenue. Lors de votre introduction, vous devez des le début exprimer les idées qui vont être mise en avant lors de votre sujet en essayant d’être le plus pertinent possible. Une astuce pour y parvenir : ne commencez jamais votre article, en partant de la page blanche, par l’introduction. Aussi curieux que cela puisse paraitre, l’introduction se rédige en général à la fin. C’est lorsque vous avez exposé le fond de ce que vous souhaitez dire, que sa synthèse en quelques lignes accrocheuses vous viendra vite sous la plume et fera office de belle introduction.

    L’utilisation de l’argot

    L’utilisation de l’argot devrait être évitée. S’il est vrai qu’un langage écrit plus familier est possible sur internet il ne faut pour autant pas tomber non plus dans l’extrême inverse consistant à écrire comme vous parlez. Vous devez apprendre comment parler avec votre audience cible dans des termes clairs. Utilisez un langage que tout le monde peut comprendre. Si vous utilisez trop souvent des abréviations ou de l’argot, vos lecteurs pourraient vite s’enfuir.

    Plagier les autres travaux

    Internet regorge de contenu. Tout le monde le sait, vous ne pouvez pas copier/coller les travaux des autres et avoir du succès en tant qu’écrivain. Ce n’est moralement évidemment pas acceptable. Et ce n’est évidemment pas non plus apprécié par Google. Le plagiat sur le web porte un nom : le contenu dupliqué. Et il est naturellement à bannir de toute stratégie éditoriale quelle qu’elle soit.

    La mauvaise connaissance de votre audience

    Pour avoir du succès et être lu, vous avez besoin de savoir qui vous lit et ce qu’ils veulent lire. Avoir une connaissance précise de votre audience, au même titre que vous connaitriez les goûts de vos proches, est un préalable indispensable à tout rédaction web. Connaitre et comprendre vos lecteurs est le meilleur moyen de les connecter aves vos contenus. Vous êtes un éditeur marketeur, ne l’oubliez pas.

    Impossibilité d’écrire tous les jours

    Ecrire c’est comme la bicyclette. Plus vous vous habituez à pédaler plus simplement vous pédalez et plus circuler à vélo devient naturel et normal (en plus d’être bon pour votre santé). Même chose en matière rédactionnelle. Plus vous écrivez plus vous saurez écrire. Le plus difficile étant souvent le démarrage. Si vous demandez à différents auteurs, la plupart vous dirons de prendre l’habitude d’écrire tous les jours. Si écrire devient pour vous une tâche journalière, cela sera intégré à votre quotidien et écrire ne vous bloquera plus.

    Ne pas écrire comme vous parlez

    Le meilleur moyen pour vos lecteurs de vous comprendre et de leur écrire comme si vous leur parlez en tête à tête. Cela rend plus facile la compréhension de ce que vous dites. Mais attention (voir mon point 4 plus haut) sans pour autant tomber dans l’argot ni la familiarité voire pire, la grossièreté.

    Autoriser des distractions

    Il y a différentes choses qui peuvent vous distraire lorsque vous écrivez. Cela inclut principalement les réseaux sociaux, la télévision, un coup de fils, vos amis etc. Vous devez vous en débarrasser lorsque vous écrivez. Faites une pause. Un vrai break en imposant de ne pas vous déranger (donc vous déconcentrez) lorsque vous écrivez. Voici des outils qui peuvent vous aider à vous concentrer lorsque vous écrivez comme tomato timer. Cet outil vous permet de mesurer votre temps vous même quand vous écrivez, évitant ainsi les distractions.

    tomatotimer

    Les fautes d’orthographes

    La première chose que vous devez faire après avoir écrit un article et de vous relire et corriger vos fautes, tout le monde en fait a fortiori sur internet où l’on écrit vite, beaucoup et souvent directement sur un écran. Cela incite à davantage de fautes que lorsque l’on prend la plume pour écrire sur du papier. Mais si les fautes d’orthographe sont compréhensibles elles n’en sont pas pour autant excusables. Un contenu si intelligent soit-il, rempli de fautes d’orthographe desservira terriblement son auteur et lorsque l’audience est exigeante, elles pourront même être rédhibitoires…

    Ne pas citer ses sources

    Citer ces sources est un point critique. Vous n’avez en effet que des intérêts à le faire. En plus de démontrer votre honnêteté intellectuelle (une qualité en voie de disparition en cette ère internet…) citer vos sources conférera une crédibilité à vos contenus – dès lors que vous les restituez fidèlement.

     

    Vous avez maintenant plusieurs clés pour vous améliorer, évitez les fautes d’orthographes, les distractions, choisissez bien vos mots, n’oubliez jamais pour qui vous écrivez. En le faisant tous les jours, écrire deviendra un plaisir même pour les plus réfractaires. Si vous avez d’autres astuces, retours d’expérience à partager avec nous, je serai ravi que vous les partagiez dans les commentaires :).

    source :

    business2community

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